Contextes de BAE

« Tous les morceaux ont une coda, un dernier mouvement. Que la musique diminue lentement ou s'arrête d'un coup, il y a une fin à chaque chanson et pourtant, ça ne t'empêche pas de profiter de la musique. »

Nous sommes en Angleterre, plus précisément, dans la magnifique ville de Londres. Les habitants de cette ville vivent leur vie, bien que certains ne fassent que survivre dans ce monde. Rien n'est facile : entre le travail, les amitiés, les mensonges, les trahisons et les aléas de la vie. Les habitants tentent par tous les moyens de poursuivre leurs rêves, de trouver le bonheur, d'être heureux.

Cependant, ce qui occupe tout le temps et tout l'esprit de nos citoyens est bel et bien l'amour. Que serions-nous sans cela ? Pas grand chose. Londres est synonyme de l'amour, des mésaventures parfois, ainsi que des cœurs brisés. Tandis que certains se ferment radicalement, par la peur de souffrir, d'autres prennent le risque de se brûler les ailes. Mais c'est comme ça, la vie n'est jamais simple et les relations amoureuses encore moins.

De plus, comme si cela ne se suffisait pas, une personne inconnue espionne les habitants, se mêlant de leur vie privée. Elle n'hésite pas, sans aucun scrupule, à faire du chantage aux habitants sous réserve de dévoiler la vie de tous, leurs plus profonds secrets en dégradant même la vérité, créant ainsi le désarroi dans la vie de nos chères victimes. Elle y arrive parfois avec succès tandis que d'autres fois, la vérité et l'amour sont bien plus forts que cela...

Seulement, rien ne dure éternellement... Car pour vivre éternellement au côté de l'être aimé, il faudrait vivre indéfiniment... On sait tous que cela n'est pas possible. Et parfois, imaginer perdre un être cher que ce soit dans la mort, la distance ou même un cœur brisé, peut nous rendre fous, nous faire faire des choses inimaginables et surtout, très regrettables. Mais...

« Toutes les chansons ont une fin, est-ce une raison pour ne pas en apprécier la musique ? »

« Ici, je veux fixer mon éternelle demeure,
soustraire au joug d'adverses étoiles cette chair lasse du monde…
Mes yeux, un dernier regard !
Mes bras, une dernière étreinte !
Vous, lèvres, portes de l'âme humaine,
scellez d'un baiser légitime votre éternel pacte avec le sépulcre »

Installez-vous confortablement dans vos sièges, ne dites plus un mot, laissez votre esprit et votre cœur ouvert enclin à des émotions que vous ne pouvez à peine imaginer. Les rideaux s'ouvrent et un homme s'avance.  Cet homme, le maire, narre l’histoire, oralise ce qui s’était passé il y a peu de temps dans la première scène de Before Anyone Else; les péripéties que les acteurs, les habitants de la ville de Londres ont vécues, jusqu’à son dénouement. Première scène, premier acte… La vie n’est qu’une pièce de théâtre, la vie n’est qu’un jeu où tout le monde a son rôle à jouer.

Bienvenue à Londres, cette jolie capitale d’Angleterre, où nos chers citoyens ont vécu une année bien plus que difficile entre peines de cœur, joies, morts, disparitions, amours, colères, espérances, déceptions et encore tellement plus… Et pourtant, ils ne sont pas les premiers et ils ne seront jamais les derniers. C’est un cycle constant de la vie, et c’est aussi universel. C'est le lot quotidien de tous dans ce chemin qu'est la vie. C'est pour cette raison qu'il est si facile pour nous de se retrouver dans des chansons, des films, des livres, dans les mots écrits, les paroles oralisées, les notes enchantées.

La vie n’est pour certains qu’une comédie, une romance, un drame parfois pour certains la vie n’est qu’un vulgaire mélodrame, qu’une tragique comédie… Pour d’autres encore, leur vie n’est synonyme que d'une triste tragédie. Gardez les yeux en avant, que la pièce commence !

« Les amoureux et les fous ont des cerveaux bouillants, et l'imagination si fertile qu'ils perçoivent ce que la froide raison ne pourra jamais comprendre. »

Je veux qu'on se marie. Je veux qu'on aie des enfants et une maison à nous. Je veux vivre avec toi et vieillir avec toi. Je veux mourir dans tes bras à 110 ans ou plus. Voilà ce que je veux. Je ne veux pas 48 heures non-stop avec toi. Je veux toute ma vie.

Vous avez déjà connu ce genre d’amour ? Ce genre de relation qui change tout. Qui change votre vision du monde, votre perception ? Cet amour qui vous change ? Non, je ne dirais pas qui vous change, mais qui vous fait évoluer, vous fait grandir ou bien qui vous détruit ? Avez-vous déjà connu cet amour si épique, si dévastateur qui peut tout traverser, les années, les continents, un amour qui détruit tout sur son passage, cet amour qui vous force à abandonner votre morale et à toutes ces choses auxquelles vous croyez ? Avez-vous connu cet amour, ce genre d’amour qui ne meurt jamais, ce genre d’amour pour lequel vous serez prêt à donner votre vie ? Votre cœur, votre corps, votre âme toute entière ? Cet amour qui possède bien plus que l’au-delà ?

Vous avez déjà connu ce genre d’amour qui libère ? Cet amour qui arrive dans votre vie au moment où vous vous noyez, et qui tout d’un coup, c’est comme une bouffée d’air frais dans vos poumons ? Cet amour où vous ne comprenez pas comment vous aviez pu vivre toutes ces années avant de le rencontrer et désormais c’est inimaginable d’imaginer ne plus pouvoir le vivre ? Ce moment où vous réalisez que vous êtes à cette fameuse frontière entre le avant qu’il rentre dans ma vie et le après qu’il soit entré dans ma vie ? Cet amour imprévisible et bestiale, cette étoile filante, cette éclipse. Cette fontaine de jouvence, qui vous fait vivre que d’amour et d’eau fraîche ? Cet amour qui rend les personnes ordinaires seules, extraordinaires ensemble ?

Non ? Vous ne l’avez jamais connu ? C’est une blague ? Sérieusement ? Est-ce de l’insensibilité ? Peut-être de la peur ? Je peux comprendre, l’amour c’est terrifiant, ça peut faire très mal. Vous n’avez peut-être pas trouvé cette personne ? La personne qui vous convient, cette personne qui sera la seule à vous faire vivre cette grande aventure ? Je vois. Et bien du coup, c’est peut-être alors l’occasion de venir nous rejoindre, vous ne croyez pas ? Ça ne vous tente pas de découvrir tout ce monde incroyable ? Si bien sûr que si vous en avez envie, au plus profond de vous, cette avidité de connaître cet univers est à tel point qu’il vous prend jusqu’aux tripes.

Alors venez nous rejoindre en Angleterre, dans cette jolie capitale de Londres avec son London Eyes, ce fameux Big Ben, sa tamise et sa grande roue, sa monarchie et son parlement. Tower Bridge et cette ville pleine d'histoire.

Tu sais, à chaque fois que quelqu'un sort un truc vraiment drôle, un truc qui me fait rire, je me retourne pour voir si ça te fait rire aussi, même quand t'es pas là, à chaque fois...

« Vous vous souvenez de votre enfance à l'époque où vous croyiez aux contes de fées ? Vous faisiez des rêves sur ce que serait votre vie : la robe blanche, le prince charmant qui vous emporte jusqu'à son château sur la colline. Vous vous allongiez le soir dans votre lit, vous fermiez les yeux et vous y croyiez dur comme fer. Le père noël, la petite souris, le prince charmant, ils étaient si proches que vous auriez pu les toucher. Mais finalement, vous grandissez, un jour, vous ouvrez les yeux et le conte de fées disparaît. La plupart des gens se dirigent vers des choses et des gens en qui ils ont confiance. »

Bienvenue à New-York, LA ville, la ville des villes. Trop petite pour être un pays et trop grande pour être une simple cité. Chaque borough, chaque quartier a son identité propre, mais rien n'est figé. Ceux qui n’y ont jamais posé les pieds la connaissent déjà, par le cinéma, les séries télé, la musique, la littérature. New York est une machine à rêves. Diverse, frénétique, électrique, magnétique, magique, vertigineuse, inventive, intensive... les adjectifs se bousculent pour la décrire. C’est la ville des extrêmes et des superlatifs. New York demeure la mégapole la plus peuplée des États-Unis, la plus visitée aussi.

La vie en deux mille dix-neuf, n’a pas changé depuis l’époque des contes de fées. Les personnes rêvent toujours autant, ils espèrent encore d’un jour où ils seront heureux, bien que d’autre sont au contraire tellement blasée par la vie, tellement détruit par le passé, par ce qu’ils ont vécues et qu'ils n’ont jamais pu s’en remettre. Certaines personnes encore ne se prennent pas la tête, ils s’amusent et profitent de la vie comme si c’était leur dernier jour, des épicuriens dans l’âme, d’autres haïssent ardemment tandis que certains aiment éperdument et sans concessions, envers et contre tous.

Un bruit de klaxon et tu sursautes, tu étais dans tes pensées, à rêvasser encore de conte de fées, t’imaginer une vie, et même à te poser des questions existentiel tandis que tu marchais sur le New-York square, t’apprêtant à traverser sans avoir regardé préalablement si les voitures arrivaient. Tu repris donc tes esprits, t’excusant de signe main auprès du taxis new-yorkais afin de continuer ton chemin et essayer de revenir sur la véritable vie, ta triste et ta misérable petite vie.

« Mais le fait est que c'est difficile d'oublier complètement les contes de fées, parce que chacun de nous garder toujours une minuscule part d'espoir, de foi, et se dit qu'un jour, il ouvrira les yeux et que ses rêves deviendront réalité. En fin de compte, la foi est une chose très particulière, elle se révèle quand on ne s'y attend pas. C'est comme le jour où l'on réalise que les contes de fées peuvent être légèrement différents de ce qu'ils étaient dans nos rêves. Le château peut ne pas être un château. »